Feuille du Chat Atout du chat: Défensif Barre de vie du guerrier Rapide: (0/150) Barre de vie du Fort guerrier: (0/250) Barre de vie du guerrier Agile: (0/200) Barre de vie du guerrier Défensif: (150/150)
Guerrier
Petit Pingouin
Encore une dispute avec celui qu'elle aimait, Étoile du Corbeau, mais cette fois-ci, cette querelle avait été plus violentes que les autres. Évidemment, pas physiquement - le meneur des Flammes était sans aucun doute le plus gentil de tous les félins de ses forêts -, seulement les mots avaient blessés la jolie guerrière de façon irrémédiable. Dans un sens, elle comprenait la colère de son chef : fuir en hurlant, abandonner un apprenti à la merci d'un intru aussi gros qu'un lion était tout bonnement inacceptable et elle n'avait aucune excuse pour justifier son attitude..
Alors Berce Joliette s'en était allée, bien déterminée à se rattraper sa bêtise et à retrouver Nuage de Faisan dans cette immense territoire qui était le sien. La jolie guerrière espérait que le novice s'en était tiré, que ce Frénésie Carnassière n'avait pas attaqué l'apprenti ou pire, l'avait tué - voire même manger à en juger les crocs du guerrier -.
Ses pattes l'avaient guidées vers la Plaine d'Or, cette grande plaine aux herbes longues qui, comme le nom l'indiquait, tendaient vers une couleur dorée absolument magnifique. Le paysage semble s'étendre à perte de vue et la guerrière avait dû mal à s'y faire à cause du soleil qui illuminait la plaine. Berce Joliette aimait cet endroit, elle aimait se rouler dans l'herbe, sauter sur les fleurs comme un chaton, imaginer sa vie avec un compagnon et quelques chatons à ses flancs. Pourtant, en ce moment, alors que son ventre gargouillait de faim, la grosse femelle ne pouvait se résigner à imaginer son futur. Jamais elle ne deviendrait la compagne d'Étoile du Corbeau, jamais elle n'aurait des chatons, jamais elle n'accomplira son rêve d'être mère et sa dernière dispute avait réduit ses espoirs à néant.
Perdue dans ses pensées, elle n'aurait pourtant jamais cru qu'un bipède arriverait à la surprendre ainsi car pendant qu'elle avançait, deux pattes humaines la chatouillèrent de part et d'autres de ses flancs : elle se retourna vivement, en crachant furieusement avant de se calmer. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il n'y avait pas qu'un seul bipède, mais bien une vraie meute. Devions-nous dire meute pour parler de ces humains ? Sont-ils un clan, comme nous ? Elle ne savait même pas et elle s'en fichait car maintenant, ce qu'elle savait c'était que ses côtes lui faisaient soudainement un mal de chien à l'instant T. Pourquoi sont-ils plus rapide que moi ? Oh, ils m'ont l'air jeunes, ça doit être des apprentis pleins d'énergie. Berce Joliette n'avait jamais une très grosse coureuse, mais une grosse tout court. Et son ventre affamé lui rappelait bien qu'elle n'était pas une guerrière svelte et rapide comme ses camarades. Elle entendait les bipèdes glousser alors qu'ils la suivaient sans aucun mal. Eux au moins, ils semblent heureux.