Guerrier | NUAGE D'ABEILLES Ce qui n'est point utile à l'essaim, n'est point utile à l'abeille >> NOM: Dune - Nuage d'Abeilles >> ÂGE : 11 lunes >> RANG : Apprentie >> CLAN : de la Terre >> FAMILLE : Soeur : Sunday, actuellement Nuage Argenté du clan de la Pluie // Mère : Isis, chatte au pelage blanc tâcheté de roux. Autrefois membre du clan de la Pluie // Père : du clan de la Pluie, pour l'instant inconnu. >> SEXE : Femelle >> PHYSIQUE La féline a horreur qu’on lui rappelle ses origines, et ne s’autorise aucun excès en termes de nourritures. Ainsi, elle souhaite montrer qu’elle est capable de résister à la faim, et ce encore plus que les autres membres de son clan. Elle sera toujours la dernière à manger si possible, et elle ne se plaint pas s'il n'y a rien dans son assiette. De ce fait, elle possède une carrure assez élancée et svelte, mais encore peu musclée à cause du manque d'entraînement. Ses moustaches sont très longues ainsi que sa queue, elle possède donc un excellent sens de l’équilibre et de repérage dans l’espace. Ses yeux verts contrastent avec sa fourrure crème et rousse, qui est très souvent ébouriffée par négligence. Ses deux pattes arrière sont blanches, et elle aime bien cette particularité, car elle est convaincue que cela va lui donner un boost de vitesse. Son rêve est d’être la plus rapide et agile qui soit au sein du clan. >> MENTAL Nuage d’Abeilles est une travailleuse chevronnée qui voudra toujours se surpasser au nom de son clan. Ainsi, elle aura tendance à mettre ses besoins personnels facilement de côté pour les autres. Elle est très vive d’esprit, inventive et dynamique. Elle n’écoute pas toujours les consignes, non pas car elle s’en refuse, mais car ses pensées vagabondent facilement à autre chose, jusqu’à en oublier les règles... Elle garde très souvent la tête dans les nuages plutôt que sur terre. Stressée maladive, elle peut faire de grosses erreurs sous la précipitation. Étant très dure envers elle-même, elle s’en voudra presque toujours à coup sûr. Il s’agit là d’une âme avec beaucoup de volonté, mais qu’il faut savoir canaliser sous peine de catastrophes. Avec elle, on peut s’attendre au meilleur comme au pire.
Côté relations amoureuses, elle ne voudra pas s’engager par peur de se rajouter une source de stress trop importante pour elle. Précautionneuse, elle risque donc d’être naturellement fuyante avec les membres du sexe opposé pour éviter tout risque. Socialement parlant, elle est très maladroite. Nuage d’Abeilles essaye, mais elle n’est pas habituée à une vie en communauté, et elle fait très souvent des loupés. Son statut d’ancienne domestique n’aide pas. Elle préfère donc s’isoler de manière générale, même si elle aimerait beaucoup se lier d’amitié avec des personnes de son clan.
>> HISTOIRE - Mii… miii ~
Le vent frais me tapait dans les entrailles à mesure que je prenais de la vitesse. L’humidité ambiante rendait l’air encore plus lourd, m’obligeant à respirer la gueule ouverte. Les oreilles levées et à l'affût du moindre son, je me retrouvais en haut d’une falaise comme il n’en n’existe que dans les livres. Deux zones rocheuses formaient un pont pour rejoindre un lac gelé en son centre. De là, plus aucun bruit ne se faisait entendre. Je m’avançais calmement, avec précaution. Une fois arrivée au centre du lac de glace, je vis deux petits yeux me regarder.
- AHHHHHHHHHHHHHHH.
C’était le visage d’un jeune chaton retrouvé piégé de l’autre côté de l’eau, qui m’appelait à l’aide de son air suppliant. Seulement, tout cela n’était qu’un rêve… Un horrible cauchemar qui me poursuivait sans relâche, d’aussi loin que je m’en souvienne. Les pupilles dilatées, j’émergeai de mon sommeil le cœur battant à toute allure, étouffant un hoquetement.
- Dune... Tu me casses les oreilles à crier tous les matins. Si tu continues...
- On me mettra à la porte, je sais, je sais.
Elle, c'est Sunday, ma sœur. Contrairement à moi, son pelage est d'un blanc éclatant, parsemé de rayures noires à des endroits improbables ; c'était probablement ce qui faisait d’elle la préférée de la maison.
- C’est pour toi que je dis ça… Tu sais, le chat tigré du voisin, un jour je ne l’ai plus jamais revu. Il paraît que c’est parce qu’il agaçait son bipède. Tu devrais faire attention, je sens que tu mets sur les nerfs tout le monde ici, et pas que moi.
- Oui Sunday, tu me le dis tous les jours… Si je pouvais ne plus faire ce satané cauchemar, tu sais bien que…
- J’aimerais pouvoir t’aider. Elle se blottit contre moi, enroulant sa queue entre la mienne, en signe d’affection. Mais tu es la seule à pouvoir y remédier. Il faut que tu essayes, d’accord ?
Je fis un signe de tête avant de partir faire les griffes sur les recoins d’un mur. Seulement, le bipède me surprit et me cria dessus. Il me prit par le collier avant de m’enfermer dans une boîte en carton, sous les yeux incrédules de Sunday.
- Pourquoi ne peux-tu simplement pas suivre les règles ? ... Regarde où tu en es, Dune !
- Mais Sunday.. Où voulais-tu que je fasse les griffes, on n’a plus de griffoirs et je n’ai plus le droit de sortir d’ici…
- Et pourquoi tu ne peux plus sortir tu crois ? Tu me rends folle ! ...
Mais les sons furent éteints par le claquement de la porte de mon foyer, puis d’une autre encore. J’entendais le ronronnement d’un moteur, le bipède m’avait posé quelque part, et tout semblait noir alors qu’il faisait jour. D’une immobilité presque parfaite, je me retrouvai entre virages et accélérations, à tanguer de droite à gauche avec la boîte qui me contenait.
Je n’avais aucune idée du temps passé dans cet endroit, chaud comme l’enfer, tout aussi bruyant et effroyablement étroit. Mais tout ce que je pouvais en dire, c’est que le temps me semblait long, bien trop long. Et moi, loin, très loin.
Enfin, vint la liberté. Il faisait drôlement frais comparé à ce que je connaissais, et le soleil commençait à se coucher. Le ronronnement du moteur se fit de nouveau entendre, mais cette fois, loin de moi. Je n’étais plus à l’intérieur, et mon intuition me disait que j’étais seule. Toujours dans le noir, je me retrouvais dans cette boite en carton dont je donnais des coups de pattes. Bien vite, l’humidité fit en sorte que je puisse sortir sans peine, mais bientôt, je regrettais ce bon vieux carton où je me sentais en sécurité.
Tout n’était que montagnes, arbres, montagnes, et... oh, un chat. Grand et imposant, pas un chat de chez nous, pour sûr. Il rouspétait dans un coin, et creusait la terre comme à la recherche d’un objet perdu, ou peut-être simplement pour se défouler, qu’en sais-je. Je voulus rebrousser chemin, mais mon manque de discrétion m’en empêcha :
- Toi. STOP. Que fais-tu ici ? Et il se mit à tendre ses muscles et à bondir.
Du sang de domestique, erk. Dégoûtant. Fit-il en crachant par terre, après avoir livré bataille. J’espère ne plus te revoir ici.
Les os endoloris, je m’étalai par terre, morte de fatigue. Seulement, le froid me glaçait le sang, et mon ventre gargouillait assez fort pour faire fuir tous les gibiers. Soudain, un bruit que je connaissais bien maintenant, parvint à mes oreilles.
Je pris le reste des forces qui me restait pour courir, espérant par la même occasion réchauffer mon frêle petit corps. Plus j’avançais, plus le brouillard venait barrer ma vue. Enfin, je me retrouvai à l’endroit de mon rêve, face à ce même lac. Mon cœur se tordait face à ce que je risquais de voir, mais malgré tout, je continuais à avancer.
Au lieu d’un visage presque livide me regardant, le lac n’était pas gelé et un petit être était entrain de se débattre à l’intérieur de l’eau. Je sauta à l’intérieur, pris la frêle créature entre les crocs, et l’emmena loin de ce pétrin. Réchauffant son corps du mieux que possible, je repris la route en sa compagnie, suivant du mieux que possible les traces de son odeur pour tenter de retrouver sa famille.
Après une nuit et une partie de la journée à marcher, je tombai enfin dans un endroit où l’odeur devenait omniprésente. C’est à cet instant, que mes pattes ne purent supporter davantage, et que je m’écroula sur le sol, avec le chaton qui était protégé par la chaleur de mon pelage.
Lorsque mes yeux s'ouvrirent, je n’étais plus au même endroit. De nombreuses odeurs que je ne connaissais pas étaient là, tout autour de moi, me donnant le vertiges. On me soignait mes blessures, et lorsque je repris complètement connaissance, je ne pu m’empêcher de m’enquérir de la santé du chaton, qui bien heureusement, avait été sauvé in extremis.
Finalement, on acceptai de me laisser un moment dans le campement jusqu’à mon rétablissement complet où je pris connaissance des us et coutumes, et aida dans les tâches qui pouvaient être confiées aux apprentis.
- Peux-tu venir, je voudrais te parler ?
À cet instant, mon destin changea. À l’âge de 11 lunes, je suis rentrée dans les rangs en tant qu’apprentie, à condition de renier à jamais mon sang de chat domestique. On me baptisa Nuage d’Abeilles, en souvenir au collier rayé noir et jaune, que je portais lorsqu’ils m’ont trouvée pour la première fois.
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