Assise sur une chaise en bois,les seules choses étant visibles pour le moments étaient.. blanches ? En fait, une simple et pâle lueur blanche. Une seule et unique salle blanche l'enfermait. Une personne normale ignorerait pourquoi et surtout où se trouvait-elle, mais pas elle, pas cette fille. La fille.Cette sale petite gamine, comme on l'appelait dans le milieu. Elle ne faisait rien comme tous le monde. Oui, elle disait 'tous le monde', car le terme: personne normale, ne lui plaisait pas. Il y a pleins de termes qui ne lui conviennent pas,
comme le terme terrifiant, ou le terme peur.. Tiens ! Voilà une autre chose qu'elle ne fait pas comme tous le monde, imaginons nous que vous êtes attaché, que ferez vous ? Vous essayerez de vous dégager, n'est-ce pas ?Eh bien, elle par le fait qu'elle sait ou elle se trouve, elle ne se débat pas. Oh !
Quelqu'un rentre. Elle lève les yeux et observe avec insistance. Les nouveaux arrivants, enfin le: le nouvel arrivant. Est assez grand, cheveux noirs ébènes,
yeux gris, chemise rouge, jeans.. Au moins vingt ans. Elle redresse le regard,
regard qu'il lui rend.. Tout cela partager par un silence pesant. La personne qui semblait être de sexe masculin, remua les lèvres, ouvra sa bouche, puis la referma. Et ainsi de suite, comme-ci il cherchait ses mots sans trop savoir ce qu'il devait dire. Il finit par ouvrir la bouche, comme pour dire quelque chose,
puis il fit couper par un court et sec..;
- Shut up
- Mais je n'ai encore rien dit..
- Vous me séquestrer sans savoir pourquoi, mais vous me séquestrer quand même, dans une salle blanche qui plus est, très mauvais goût au passage, on vous a juste demandé d'être naturel à mes yeux pour ne pas que ce soit un choc trop important, mais je vous préviens tout de suite, je ne suis pas en état de choque.. anymore., elle se coupa net. Je vous en donne d'autres, des exemples du fait que vous n'avez pas besoin de faire semblant pour être bizarre ?

Le jeune homme leva les yeux au ciel en soupirant. Il prit place sur le sol en croisant des jambes, le rendant bien plus petit que la jeune fille assise bien plus haut et qui semblait plus imposante. Il croisa à son tours des jambes.
- Ecoutes, Mary..?
- Ne m'appelez pas Mary.
Il n'avait pas l'air de prendre compte de sa remarque et continua.
- Je voudrais juste.. vous aidez. Vous avez des problèmes, vous ne les acceptez pas, ok. Mais je veux juste remplir quelque chose sur mon dossier.Rien de plus.
Silence. Ce silence était pesant, si bien que ça suffisait à M.Marsh de se rendre compte que l'enfant hésitait. Elle hésitait. Puis elle déclara;
- Vous êtes stagiaire en tant que psy', elle entendit un grognement de mécontentement de la part du jeune homme. Je suis détective. Mais pour vous je suis comme le chapelier fou du pays des merveilles, un autre parmi les autres membres de cet établissement. Ou êtes vous tout simplement jaloux de mon importance, importance que vous n'avez pas, et parce que je dis des choses censées, vous TOUS, me prenez pour folle; But you know, I'm not crazy.
Alors qu'elle semblait avoir terminer, le stagiaire s'apprêtait à rétorquer quelque chose pour se justifier, ou encore l'insulter, mais elle reprit d'une intonation différentes, chose qu'elle avait l'habitude de faire pour chaque phrase qu'elle prononçait.
- Mais, pour votre gouverne, je ne suis pas le Chapelier, ni le Chat du Cheshire, ou encore la Reine Rouge...
- Vous êtes Alice
Mary jeta un coup d'oeil noir dans la direction de M.Marsh, celui-ci faisant une mine innocente.
- Effectivement, je suis Alice. Je suis aussi perdue qu'elle. Je ne suis pas dans le bon endroit., elle mit un temps.Mais vous savez ce que je vis lorsque je fais part à ses enquêtes ? Je suis renvoyée à la réalité. Et vous savez quoi ? Je me sens bien,mieux qu'ici.
Elle s'approcha de l'apprenti psychologue sur sa chaise, celui se recula à la hâte puis soupira avec lourdeur, comme-ci c'était un lourd poids qu'il portait sur ses épaules.
- La vérité vous la connaissez, mais je vais tout de même essayer de vous la dire. Vous vous êtes échapper à plusieurs reprises de ce centre psychiatrique,
pour accomplir des enquêtes qui ne vous étaient même pas déstinées.
Les yeux de Mary commençaient à s'humidifiés. Le jeune psychologue se redressa sur ses jambes et ne lui prêta pas un regard, jusqu'à la porte qu'il ouvrit, posa ses yeux sur le visages trempés mais silencieux de Mary puis entendit sa voix faible prononcer quelques mots.
- Mais si je ne fais rien, qui me donnera, qui ?
Et la porte claqua.