Feuille du Chat Atout du chat: Barre de vie du guerrier Rapide: (150/150) Barre de vie du Fort guerrier: (250/250) Barre de vie du guerrier Agile: (200/200) Barre de vie du guerrier Défensif: (150/150)
Solitaire
Foudre
Il faisait sombre. Comme bien souvent lorsque le solitaire sortait de sa tanière. C'était là qu'il avait souvent fait les rencontres les plus intéressantes. Des félins sortis seuls et qui devenaient des proies faciles pour un prédateur qui faisait de l'ombre son plus fidèle alliée. Aussi noir que la nuit, ses yeux d'or s'amusaient de voir ses victimes apeurées, fuir dans les bois. La peur les faisant s'enfoncer un peu plus vers les ténèbres. Ils ne rentraient pas chez eux, ils s'éloignaient du chemin qui les sauverait. Puis, complètement perdu, ils voyaient deux yeux impénétrables qui se rapprochaient tranquillement. Le cauchemars commençait ainsi pour eux alors qu'ils se faisaient entrainer malgré eux un peu plus vers les Enfers.
Et il ne s'arrêterait pas tant que les clans n'aurait pas succomber à sa vengeance. Il avait commis son premier crime officiel parmi les claniques. Accalmie des Esprits, le lieutenant du clan des Flammes. Quelle fut sa surprise lorsque ce dernier était venu lui réclamer de l'aide pour tuer son meneur. Le solitaire aurait pu profiter d'avantage du guerrier mais il devait se faire connaitre et marquer le coup. L'occasion ne se serait pas présenté deux fois et Accalmie des Esprits n'était pas assez naïf pour marcher dans son petit jeu bien longtemps. Tout le monde devait être au courant actuellement. Une guerrière les avait vu et il avait pris la liberté de dévoiler son nom pour qu'elle le rapporte à son chef.
Et il continuerait. Encore et encore. Sa vengeance était en marche... comme Inferno le lui avait toujours appris. Peu importe où il était ou ce qu'il était devenu, lui, il était devenu un chasseur aguerri. Et un tueur expérimenté. Rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de sa route. Il allait faire de ces territoires un véritable Enfers sur terre et s'en prendre à toutes les âmes qui s'y trouveraient.
Silencieusement, il arpenta le territoire du clan des Nuages. Foudre avait encore peu sillonner les lieux et comptait bien sûr, y remédier! Il ne savait pas trop où il se trouvait en ce moment mais qu'importait. Le matou sombre espérait trouver rapidement une proie à qui s'attaquer. Quelle fut sa déception hier, lorsqu'il n'avait croisé personne. Surement à cause de la mort du lieutenant... mais les autres clans ne devait pas encore être au courant de la nouvelle.
Fort heureusement, l'odeur alléchante d'un chat lui parvint, porté par une légère brise fraiche. Il redressa la tête, un sourire étirant ses babines. "eh bien voilà une occasion de s'amuser un peu." Sans plus attendre, il entreprit de suivre la piste avec toute la discrétion dont il pouvait faire preuve. Il avait très envie de prendre l'intru par surprise... il allait bien rigoler.... Même si, malheureusement, il serait le seul à en rire... probablement. Généralement, il avait un humour bien à lui et qui ne faisait rire... que lui.
Après avoir marcher un peu, il se retrouva dans une partie de forêt plutôt froide et relativement calme. Il se figea pour écouter. Des craquements se firent entendre. Foudre avança à pas de velours avant de voir sa futur victime. Une femelle qui semblait plus âgé que lui. Il hésita un instant avec une impression de... déja vu.. Comme s'il connaissait la inette. Il l'avait déja rencontré ? Cela ne serait pas étonnant au vu des multiples rencontres qu'ils faisaient.
Il finit par se reprendre. "c'est pas le moment de rêvasser Foudre, tu vas te faire repérer" se sermonna t-il. Il s'aplatit et rampa, prenant soin de se placer face à la brise. Puis, quand il se sentit assez proche, il bondit et frappa la malheureuse de plein fouet. Le solitaire atterrit habilement sur ses pattes et se tourna pour se placer en face de l'inconnue à un souffle d'elle. Il lui lança un sourire sournois, ses yeux brillants d'un éclat inquiétant.
Le matou noir se redressa de toute sa hauteur et la toisa de la tête au patte. Une clanique haute sur patte, le pelage brun, rayé par endroit et des pattes blanches. Elle lui évoquait quelque chose mais impossible de savoir quoi. Une ancienne conquête ? Une simple connaissance ? Impossible, elle se trouvait dans le clan des Nuages et il n'y avait pas encore mis les pattes. Il devait laisser ses interrogations de cotés et entamer une petite conversation avec elle... dans le pire des cas, cela se terminerait en un petit bain de sang... dans le pire... des cas pour elle.. dans le meilleur.. pour lui!
- Oh... pardonne-moi... je t'ai prise pour une minuscule et insignifiante petite souris... Ne le prends pas mal... c'est mignon.. les souris.
Mar 1 Mar - 23:18
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Guerrier
Aigle Vif
C'était un jour comme les autres au camp des Nuages, le temps était passé assez vite entre tâche journalières et quelques parties de chasses. Il y avait même eu une patrouille frontalière qui s'était dépêché un peu avant la tomber de la nuit. Aigle Vif y avait participé, mais avait décidé de la prolonger seule pour pouvoir profiter d'un de ces rares moment de solitude dont elle seule avait le secret. Le vent s'engouffrait dans les différentes branches et feuillage des pins de la montagne. La forêt givré portait bien son nom, une immense forêt en haut de la montagne recouverte de neige givré par le froid omniprésent. Parfois même il y avait quelques petits crissements de neige, suivi d'une tombée de celle-ci du haut d'un pin. La plupart du temps, dû à un écureuil affamé courant et sautant de branche en branche à la recherche désespéré de nourriture.
Cette forêt était réputée pour son nombre grandissant de proies, comme de prédateurs, rester sur ses gardes était donc la consigne primordiale en ses lieux. Chaque petits bruits, chaque petit souffle de vent, pouvait ne pas en être un...Mais être le frémissement d'un pelage sur la neige, ou une respiration aux voluptés nuageuses. La neige n'avait de cesse de recouvrir les différents passages des guerriers de son clan et jamais on ne pouvait voir une trace au même endroit qu'une précédente. Aigle Vif prenait le temps d'avancer dans ce territoire, écoutant attentivement chaque bruit, chaque souffle, chaque crissement de neige. Elle faisait volontairement du bruit, elle vivait dans ce clan depuis maintenant quarante lunes, ce qui était bien assez pour avoir appris à marcher dans la neige sans faire de bruit.
Mais c'était volontaire pour une seule et unique raison, Aigle Vif avait remarqué le silence pesant dans la forêt givré. Aucun oiseau ne chantait, aucun écureuil ne courraient dans les feuillages, même le vent ne soufflait plus comme si un mauvais présage se faisait attendre. Alors, Aigle Vif avait volontairement fait du bruit et cela avait marché, elle fut percutée de plein fouet par un solitaire au vu de l'odeur. Dans l'élan elle se décale de quelques pas, le regard d'un neutre glacial, elle se redresse bien droite sur ses pattes. Elle s'était placée de son profil droit vers lui, cachant ses blessures dans un premier temps les anciennes cicatrices pouvaient être utilisés pour faire mal à un adversaire. Et au vu du regard du matou d'un noir jais... Il n'était pas là pour faire mumuse.
La brunette au poil épais ne ressentait pas le froid dans cette lande forestière, elle en avait l'habitude, pourtant un frisson parcouru tout son corps. Une impression de déjà vu... Ce matou d'un noir profond, aux yeux ambrés... Elle avait beau chercher pendant un instant qui parut comme une éternité elle n'arrivait pas à mettre la langue sur qui était ce matou. Elle gardait un air neutre et posé, attentive à chacun des mouvements de son adversaire, quand celui-ci, étonnement, entama une conversation.
- Oh... pardonne-moi... je t'ai prise pour une minuscule et insignifiante petite souris... Ne le prends pas mal... c'est mignon.. les souris.
Cette voix... Un nouveau frisson, assez puissant pour faire se relever les poils à la base de sa queue, ses oreilles remuèrent. C'était une voix qu'elle connaissait pour sur pourtant jamais elle n'avait parlé avec un solitaire...Du moins pas depuis celui qu'elle avait connue lors de la fin de son apprentissage. Alors, qui pouvait-il être ? Elle entrouvrit la gueule pour inspirer profondément, cherchant une odeur familière... Son odeur était particulière, mais elle n'arrivait toujours pas à savoir, pourtant un étau resserra son pauvre petit cœur. La guerrière prenait son temps avant de répondre, se rapprochant à une distance raisonnable, une queue de renard de long, juste assez pour esquiver une attaque inattendue.
-Que fais-tu sur le territoire de mon clan ? répondit-elle.
La truffe vers l'avant, elle se permit de tourner un peu autour du mâle, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, prenant toujours gare à ne pas dévoiler ses anciennes blessures, qui certain jour de grands froids, la tiraillait légèrement. C'est alors qu'elle réussit à distinguer un léger fumé. Le vent entamât une course folle, une brise intense qui plaqua les pelages sur les pauvres des deux félins. Aigle Vif avait l'habitude et c'était tout à son avantage, la plupart des félins surtout des solitaires, n'aimait pas venir sur leur territoire. La raison ? Le grand froid qui y régnait en maître.
Mais ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était dérouté son ennemi, aucun chat saint d'esprit, ne se permettrait pas ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle s'assoit et se met à se lécher la patte avant, cette fois face au matou, le début de ses longues enfilades sur la joue visible. Elle se sentait bizarrement très sereine, comme si son fort intérieur lui criait qu'elle était en sécurité face à ce mâle au regard pourtant évocateur.
Mer 2 Mar - 11:34
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Solitaire
Foudre
Foudre ne pouvait qu'être satisfait de son entrer tout en splendeur. Quel ne fut sa déception lorsque l'inconnue se contenta d'être percuter et se redressa, sans un miaulement effrayé, impassible et plus glacial encore que le temps hivernal. Elle avait à peine bronché, prouvant largement qu'elle en avait vu d'autre et il pouvait au moins lui laisser une chose: l'expérience de l'âge. Non pas qu'il avait à faire à une vieille minette mais elle devait avoir une quinzaine de lunes de plus que le jeune matou. Elle semblait analyser cette rencontre avec le plus d'aplomb possible et ne surtout, oui surtout ne pas laisser percevoir la moindre faiblesse.
Après ses mots, il y eut comme un instant de blanc, quelque chose d'assez étrange qui, même pour lui, le laissa dans une gêne étrange comme il n'en avait encore jamais ressenti. Un malaise qui lui gonfla le pelage, le ramenant à des souvenirs enfouis, plus vieille encore que son idylle destructrice. Il en était presque désarçonner tant il ne trouvait plus trop les mots, lui d'ordinaire si bavard. Fort heureusement pour le solitaire de jais, la vie aussi lui avait appris bien des choses auprès d'Inferno. Et la plus importante étant celle de feindre toujours, oui, toujours d'avoir les rennes de la situations.
Il fut cependant rassurer de constater qu'il ne semblait pas le seul à trouver cette situation perturbante. Il était persuadé de voir, dans le regard neutre , une pointe d'intrigue qui s'amplifia lorsqu'elle huma son parfum, comme pour le reconnaitre. Décidément, rien n'allait plus, aujourd'hui. Il devait être fatigué. Encore maintenant, il ne trouva pas les mots justes pour titiller son interlocutrice, se demandant même s'il avait à faire à une ancienne conquête ? Non... il n'était pas suffisamment sans coeur pour l'avoir à ce point oublié... quoique!
-Que fais-tu sur le territoire de mon clan ?
Il ne ressentit pas vraiment de l'agressivité. Juste une question simple et légitime. Que pouvait bien faire un solitaire la nuit, sur les terres d'un clan ? Vraiment, ces chats de clan, ils n'avaient que ces mots-là en bouche! N'avait donc pas compris que leur déclin était tout proche ? Quelle bande de parfait petit orgueilleux. Il avait hâte de leur faire la peau... de se laver dans leur sang et d'utiliser leur fourrure pour tapir le sol de la grande où il avait élu domicile.
La femelle entreprit de lui tourner autour, sans se gêner. Il tiqua, surpris. Non pas que le geste le mettait mal à l'aise mais... c'était EXACTEMENT comme LUI agissait pour déranger un félin en l'intimidant. Il n'avait encore jamais vu un félin-encore moins une clanique- agir tout comme lui. C'était très, mais alors très déroutant.
Il n'eut pas le temps d'approfondir la réflexion qu'une bourrasque s'abattit sur les deux chats. Foudre grogna, pas du tout habileté à ce genre de vent fort désagréable et que la guerrière sembla recevoir comme une caresse habituelle. Malgré cet agacement ressenti, il n'en était pas moins désorienté, le vent et le froid étant un élément qu' supportait à merveille, comme si ses ancêtres avaient eu des ailes! Ma foi, que c'est comique.
Après son petit numéro, la chatte s'assit, attendant une réponse que, Foudre ne lui donna pas tout de suite, plongé dans ses pensées sans trouver de réponse à ses interrogations. Il soupira intérieurement, frustré.
-Tes terres sont aussi les miennes, je ne vais pas me laisser dicter ma conduite par une vieille chatte de clan!
Oui, il n'avait pas pu s'en empêcher, évidemment! D'ordinaire, il se montrait plus aimable, avec ses victimes, les caressant volontiers dans le sens du poil. Alors que là, il avait l'impression de se comporter comme un jeune chat en pleine crise d'adolescence. Il devait se calmer, ne comprenant pas l'origine de son irritation et la façon de se comporter qui ne lui ressemblait pas du tout. Il devait se reprendre et vite.
Voyant qu'il ne devait pas rester en reste, il se leva à son tour et tourna autour de la chatte d'un mouvement identique à elle, comme elle avait agit un peu plus tôt. machinalement et d'une même allure, avec la même confiance en soi perturbante et intimidante. Il se permis ainsi de mieux l'analyser... ses traits, son pelage, la teinte dans sa voix, ses longues pattes, ses yeux... et son parfum. Il la connaissait, il en était absolument convaincu à présent. Tous deux devaient se poser la question, mais aucun ne la posa franchement. Voyant que la situation aurait pu continuer ainsi toute la nuit, il décida de lui-même interroger la guerrière.
- Je crois... non, je suis sûr que nous nous connaissons. Et je sais que tu penses de mêmes. Il va falloir que tu me dises qui tu es exactement. Et peut-être qu'ainsi, cela lui reviendrait... pour convaincre la guerrière de se présenter, il se décida de commencer, je me nomme Foudre, un simple solitaire qui arpente ces terres depuis un moment déja.
Mer 2 Mar - 23:12
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Guerrier
Aigle Vif
Il avait l'air perturbé lui aussi, le matou se prit la rafale de vent dans le museau, il avait presque l'air étonné quand Aigle Vif se permit de lui tourner autour pour l'inspecter, si bien qu'il émit un soupir frustré avant de répondre à la féline, une réponse qui, ma foi, ne l'étonna guère de la part d'un de ces solitaires galeux.
-Tes terres sont aussi les miennes, je ne vais pas me laisser dicter ma conduite par une vieille chatte de clan!
On aurait dit un jeune félin en pleine crise de rébellion contre un de ses parents. Et va y que je ne veux pas faire-ci et vas-y que je te réponds ça. Elle en avait vu d'autres la "vieille chatte de clan", bien entendu ce ne serait pas le dernier qui lui parlerait avec affront. Elle n'en prit donc pas compte et le laissa jouer à son manège en continuant de se faire un début de toilette minutieux. Après tout il était jeune et étrangement Aigle Vif n'avait pas du tout l'impression qu'il allait lui faire du mal, au contraire, cette impression de déjà-vu de le connaitre et même ce sentiment serein la tenaillait. Le murmure de la nuit reprit son cours, au lointain dans un tronc creux, un hibou se mit à hululer à la lueur de la lune. Cherchant surement un proie de choix parmi le blanc de la forêt. Quelques brins tas de feuilles gelés au sol frémirent au passage d'insectes nuisibles.
Alors que la vie nocturne repris dans la verdure glaciale, il se mit à faire ce que la brunette venait de lui faire à l'identique près. Elle ne l'avait pas quitté du coin de l'oeil attentif à ses moindres faits et gestes, il l'analysait cela se voyait dans les moindre traits de son corps, son regard crispé, sa truffes humant la moindres bouffé du parfum naturelle de la femelle, ses pas silencieux sur la neige digne d'un membre du clan de la guerrière. Il devait lui aussi se poser la question en son fort intérieur, tant et si bien qu'il l'a posa à voix haute. Une question qui résonna dans la petite clairière blanche qui leur servait de lieu de rencontre.
- Je crois... non, je suis sûr que nous nous connaissons. Et je sais que tu penses de mêmes. Il va falloir que tu me dises qui tu es exactement. Il ne laissa même pas le temps à Aigle Vif de stopper sa toilette pour répondre qu'il enchaina de suite avec de brèves présentations. Je me nomme Foudre, un simple solitaire qui arpente ces terres depuis un moment déja.
Ce nom lui glaça soudain le sang, les yeux ambré de la femelle se fendirent, les pupilles comme deux traces qu'auraient laissé des griffes acérées dans le sol. Elle comprenait désormais, l'odeur, la voix, la façon de se comporter, ce sentiment de paix en sa présence....Pourtant, c'était complètement impossible, il ne pouvait plus être de ce monde. La femelle se redressa, laissant sa faiblesse bien visible, le poil ébouriffé, pointant vers le ciel comme les épines d'un hérisson. Elle s'approcha à pas lent, comme si elle allait attaquée une proie, sans pour autant qu'il n'y ait une once d'agressivité dans ses pas. Elle n'était désormais plus qu'à un souffle du museau du mâle, son nom était Foudre ? Mais comment ? Si c'était bien lui comment pouvait-il être encore en vie et surtout que faisait-il ici ? Elle se permit de renifler une nouvelle fois son odeur, aucun doute ce petit fumé ressemblait au sien comme deux gouttes d'eau.
-Petite Foudre ? C'est toi ? Mon foufou ?lâche-t-elle dans un souffle presque éteinds.
Un long silence se glisse sur la clairière, une chouette se pose sur une branche au-dessus d'eux ayant repéré quelques insectes délicieux dans les fourrés derrière les deux félins. Aigle Vif resta figée, sans trop savoir si c'était par le froid ou par l'émotion de cette découverte. Peut-être qu'elle s'était trompée, plus le temps passe et plus ce doute l'envahit, si elle a fait cette erreur elle risque d'en payer les frais en s'étant autant rapproché du solitaire. Mais la guerrière ne pouvait en aucun cas laisser planer le doute, car même lui semblait la connaitre sans que jamais ils ne se soient vu, a moins que ce soit bien lui.
Jeu 3 Mar - 15:38
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Solitaire
Foudre
Le malaise ne cessait de croître mais... quelque chose changea dans le regard de la guerrière. Comme si le nom lui évoquait quelque chose. Mais lui, il n'en était que plus perdu. Lui qui, d'ordinaire menait n'importe quelle conversation s'enfonça dans un profond mutisme, devenant même méfiant. Comme si, en son fort intérieur, il n'était pas prêt à entendre ce qui s'apprêtait à révéler la clanique.
-Petite Foudre ? C'est toi ? Mon foufou ?
Il y eut un très, très long blanc. Foudre était interloqué et le mot.... semblait bien faible. Non... estomaqué, même. Pétrifié. Complètement paralysé et d'autre mot pour désigner le choc plus dévastateur et électrique que la foudre elle même. Oui, Foudre venait de se faire littéralement foudroyer. Il était incapable de réagir sur le moment. Il dû donc faire le plus terrible des efforts pour broncher le moins possible. Il faut dire que la tétanie l'avait franchement aider à se retrouver immobile. Son regard se faisant le plus impassible possible.
Elle venait de l'appeler... Petite Foudre ? Ce nom de chat de clan lui donna de forte nausée... mais ce n'était même pas le pire. Foufou ?! et puis quoi encore ?! Il ne s'était jamais senti aussi blessé dans son amour propre qu'en ce moment même. Il venait littéralement de se faire insulter de la pire des manières par cette chatte inconnue et qui pourtant... l'avait appelé comme un clanique. Il en était éberlué.
Et le pire, c'est qu'elle se permettait de l'approcher de si prêt, son museau presque contre le sien. Comment osait-elle s'approcher de lui, de la sorte. C'était LUI qui agissait ainsi et non pas les autres... une autre. Son pelage s'était légèrement hérissé, frustré mais surtout, oui surtout, transpercer par une incompréhension des plus totales. Alors la colère monta, monta encore. Il n'était absolument pas d'accord de ce qui se passait. Il avait littéralement perdu les rennes de la situation et cela... jamais.
C'est alors que, vif comme un serpent, il sorti ses griffes et gifla violemment la guerrière, lui tailladant la joue. Il avait mis toute la force qu'exprimait son désarrois. Il recula d'un pas, le regard froid. petit à petit, les flashbacks défilèrent dans son esprit. Lui, petit, pas plus haut qu'une demie pomme qui se trouvait dans un lieu chaud auprès d'une chatte qui ressemblait étrangement à la guerrière qui le faisait fasse. Elle le couvait d'un regard maternelle, alors que le jeune chaton lui faisait fasse, son regard semblant lancer des éclaires -même si cela ne paraissait pas bien impressionnant"
- Je veux voir papa! Pourquoi tu me dis pas qui s'est ?! Tous mes copains il jouent avec leur papa, moi je dois leur dire que je sais pas qui sait!
Il vacilla légèrement, finissant par devoir se confronter à la réalité: ce félin, c'était lui. Et cette chatte... c'était elle. la vérité était dévastatrice. Il ne pouvait -en aucun cas- venir d'un clan. Il est vrai qu'il en avait que très peu discuter avec Inferno qui était toujours resté bien vague sur la manière dont il l'avait trouvé et Foudre n'avait jamais insisté, satisfait de sa vie menée.
- Ne t'approche pas de moi! Feula t-il d'un air menaçant.
Dans sa tête, mille et une pensées défilait. Il essayait encore de se voiler la face. Mais il ne pouvait plus. Cependant, il pouvait rompre avec ses origines. Cette chatte ne l'avait pas élevé. Il ne connaissait même pas son nom... et même si l'origine de son père l'intriguait.... non. Il ne s'était jamais montré curieux sur ses origines, ça n'allait pas commencé aujourd'hui.
Il lui jeta un regard dédaigneux, récupérant un peu de contenance. Il n'allait pas se laisser troubler plus longtemps. Peu importe ses origines, claniques où non il accomplirait la vengeance de son maître. Il ferait tomber les chats de clan et continuerait de les hanter. Tel était le destin tant rêver par Inferno. Il n'allait en aucun cas sympathiser avec cette.. chatte...
- Je sais qui tu es. Articula t-il à grande peine, mais tu n'es rien pour moi. Tu ne l'as jamais été. Tu m'as abandonné, toi, ma mère. Mais qu'importe, tu m'as rendu bien service. A présent je suis bien plus accompli que je ne l'aurais jamais été dans vos clans de ramollo dégénéré. Je vous ferai tous tomber, jusqu'au dernier.
Il n'allait pas se laisser faire. Son regard était glacial, tentant de masquer que la révélation venait de l'ébranler. "sa mère, hein... elle venait d'un clan..." quelle crédibilité il aurait, après ça. Personne ne devrait jamais l'apprendre.
Jeu 3 Mar - 22:18
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Guerrier
Aigle Vif
Il semblait très très déconcerté, vraiment déconcerté. Il semblait se tortiller dans ses propres pensées. Aigle Vif avait prédit qu'elle se ferait frapper dans son fort intérieur, pourtant elle s'attendait à ne jamais subir cela. La femelle prit le coup, douloureux coup s'enfonçant jusqu'à son cœur. Le bourdonnement de son sang coulant sur sa joue, tambourinait à ses oreilles. Mais Aigle Vif n'en fit rien, il était normal qu'il prenne mal la nouvelle, surtout quand le solitaire semblait avoir comprit la finalité de l'histoire. Elle était du clan des Nuages, elle ne s'emporterait pas, bien que son propre corps hérissa son pelage vers le ciel, plus de tristesse que de colère. La féline releva le regard, désormais blessé sur ses deux joues, une ancienne, une toute fraiche.
Avec le bruit dans ses oreilles, elle n'avait pas remarqué cet air pesant autour d'eux, elle en revient des dizaines de lunes en arrière...A peine plus âgée qu'une apprentie sortant du ventre de sa mère... Le père de ce félin qui l'avait abordé, entour-loupé et séduite au fur et à mesure des lunes. Un solitaire, aux allures de Foudre, aux mimiques de Foudre... Aigle Vif fixa son fils. Oui ! Son fils, avec ce regard d'une mère... Ce regard entre le désespoir face à la réaction de son fils, la compréhension de son acte et l'amour inconditionnel.
Alors qu'il vacillait, elle se rapprochait une nouvelle fois en voyant qu'il semblait, horripilé à l'idée de la côtoyer. Il ne pu que s'exprimer avec ce ton agressif:
- Ne t'approche pas de moi!Il lui lançait un regard dédaigneux, un regard lourd de sens qui frappa en plein cœur la mère. Elle qui était si heureuse, un instant plus tôt en retrouvant son petit perdu. Ses oreilles se rabattirent sur son crâne, elle prit une expression des plus neutre possible, cherchant à cacher sa propre détresse. C'était au moins une chose que pouvait se permettre une chatte de son âge. Alors il reprit: - Je sais qui tu es. Mais tu n'es rien pour moi. Tu ne l'as jamais été. Tu m'as abandonné, toi, ma mère. Mais qu'importe, tu m'as rendu bien service. A présent je suis bien plus accompli que je ne l'aurais jamais été dans vos clans de ramollo dégénéré. Je vous ferai tous tomber, jusqu'au dernier.
Un nouveau coup, tel ceux d'un fabuleux sculpteur dérapant sur son œuvre, l'affaissant de part en part à la limite de la brisure. L'éclair même passa dans son regard, elle se mit à ahaner assez bruyamment. Revoyant ce jour fatidique ou son pauvre petit coller contre elle dormait profondément au fond de la pouponnière. Elle se rappela le "Psst." Derrière le trou menant à l'extérieur du clan. Tout lui revient en mémoire irrémédiablement, le père du petit venant pour voir son fils. Elle qui ne peut le faire entrer à cause du différent entre lui et les clans, les veilleurs le chassent...Lui qui part avec la promesse de se venger.
Aigle Vif qui revient à la pouponnière après un passage express au petit coin, pour n'y retrouver qu'un nid vide de toute vie...Sans le moindre corps de son chaton. La panique du clan lui revient, faisant tournoyer sa tête.
Pourtant, elle se tient droite, le regard sincère, la voix tremblante, elle lui expliqua tout, à lui qui ignorait la vérité.
-Je ne t'ai jamais abandonnée. Je t'ai cherché sans relâche pendant des jours et des jours... A travers les montagnes, les bois, les rivières gelées.... Ton père t'as enlevé, un jour il est venu en réclamant le droit de rentrer dans le camp, alors qu'il déteste les clans... Les guerriers qui guettaient ont refusé croyant qu'il était un simple solitaire.. Ils l'ont chassé et il a promis de se venger. En fouillant la pouponnière j'y ai retrouvé des poils de sa fourrure... Tu avais disparu à jamais.
Sa voix se brisa dans l'écho de la clairière, il était évident que pour la femelle c'était très dur de dire la vérité, de dire ce qu'elle avait du enfouir aussi profondément en elle. Le Deuil de son petit d'amour qui avait disparu sans laisser de trace.
-Je t'ai cherché des lunes durant, tellement que j'en suis tombé malade... Je ne voulais plus ni manger ni boire. J'avais perdu tout ce qui me restait de joie...
La guerrière remarqua enfin sa blessure, mais elle n'en fit rien, baissant simplement la tête vers ses pattes dont les griffes entraient et sortaient au rythme des battements de son coeur. Elle donna un furieux coup de griffes dans le sol enneigé. Jamais elle ne pardonnerait à ce scélérat de solitaire de lui avoir enlevé la prunelle de ses yeux et maintenant qu'il la retrouvait, la reconnaissait, il refusait la vérité ? Qu'allait-elle devenir ? Elle ne pourrait faire le deuil une seconde fois...Jamais elle n'arriverait à le supporter...
Jeu 3 Mar - 23:20
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Solitaire
Foudre
L'incompréhension avait laissé place à une terrible colère. Le coup de griffe qu'avait infligé le matou, à la femelle semblait lui être bien moins douloureux que les paroles de ce dernier. Sans appel ni possibilité d'une quelconque écoute. Ingurgitant contre son gré les paroles qui ne pouvait que bouleverser sa vie à jamais. Mais il pouvait faire le choix de facilité et ignorer tout ce qu'il avait appris jusque-là. Il ne serait jamais un chat de clan.
Il aurait pu la tuer, ici et maintenant, oublier ce triste cauchemars et l'enfouillir comme un mauvais souvenir. Mais en connaissance de cause, était-il seulement capable d'assassiner celle qui l'avait mis au monde ? Sans qui, il n'aurait jamais vu la lumière du jour ? Sans qui, il n'aurait été que poussière. Bien sûr il n'avait eu aucun remord à assassiner Zara, sa compagne... mais cette chatte de son sang, en qui il avait germer quelque lune pour devenir ce qu'il était... le pouvait-il seulement ? Après tout, il n'avait pas su se résigner à tuer sa fille. Il ne devenait pas un grand sentimental mais certaine chose restait inexpliqué.
Toujours sur ses gardes, le regard d'une froideur inégalable, il lâcha un grondement sourd, tentant, malgré lui, de se rappeler de sa vie de chaton. Celle, encore plus ancienne que lorsqu'il avait commencé à s'entrainer avec Maître Inferno. Il devait avoir 3-4 lunes quand il avait commencé à s'entrainer avec le terrifiant solitaire.
-Je ne t'ai jamais abandonnée. Je t'ai cherché sans relâche pendant des jours et des jours... A travers les montagnes, les bois, les rivières gelées.... Ton père t'as enlevé, un jour il est venu en réclamant le droit de rentrer dans le camp, alors qu'il déteste les clans... Les guerriers qui guettaient ont refusé croyant qu'il était un simple solitaire.. Ils l'ont chassé et il a promis de se venger. En fouillant la pouponnière j'y ai retrouvé des poils de sa fourrure... Tu avais disparu à jamais.
Elle lui avait expliqué, tentant de ne pas flancher mais les mots semblaient douloureux. "elle ment. Elle ment!.." mais son regard était d'une sincérité inégalable. Sa voix s'était pratiquement brisé, la plongeant dans ses propres souvenirs traumatisant. Foudre ne broncha pas, toujours extrêmement choqué.
Il tenta d'assimiler les éléments. Son père était un solitaire et il l'avait volé à sa mère. Est-ce que cela pouvait-t-il vraiment être considéré comme un vol ? Après tout, il s'agissait de son père. Que lui était-t-il arrivé ensuite ? avait-t-il succombé avant d'être découvert par Inferno ou... ou Inferno l'avait t-il tué ? Cela n'aurait eu rien de surprenant. Ce terrible matou qui, avec son frère Devil Agony l'avait entrainé, lui et Zara. Il avait noué un lien spécial et incassable avec son Maître.
-Je t'ai cherché des lunes durant, tellement que j'en suis tombé malade... Je ne voulais plus ni manger ni boire. J'avais perdu tout ce qui me restait de joie...
Il grogna d'avantage en guise de réponse. Toute sa vie venait d'être réécrite. Elle l'avait vraiment cherché ? L'instinct maternelle était quelque chose qui le dépassait complètement. Comme le jour où Zara avait décidé de protéger leur fille de Foudre, dans la peur qu'il puisse lui faire quelque chose, un jour. Elle avait pris le risque insensé de la cacher à son propre Maître, Devil Agony... et à Inferno, qui, l'ayant appris alors qu'il était suspicieux, avait demandé à Foudre de tuer sa compagne. Mais malgré tout, il n'avait pas tué sa fille.
Il continua de la défier du regard, essayant de récupéré un peu de contenance, la dominant de sa hauteur... tant bien que mal.
- Je ne sais pas qui de vous deux étaient le plus stupide. Lui d'avoir pu s'enticher d'une chatte de clan tel que toi ou toi d'avoir trahi ton clan en croyant les paroles d'un solitaire.
Il avait cracher ses mots, d'un air venimeux. A quoi s'attendait-elle ? A vivre une vie normale après ça ? Elle ne pouvait pas faire comme tout le monde et rester dans son petit clan de xénophobe ? Il constata à quel point les paroles de Foudre lui faisait mal. Sérieux, à quoi s'attendait-elle, qu'il en soit heureux ? Sa fourrure noir de jais était hérissé alors qu'il se rapprocha d'elle, comme un prédateur sur sa proie, le regard menaçant.
- A quoi pensais-tu quand tu t'es épris d'un solitaire, ce n'est pas les valeurs que défend ton clan. Qui était donc mon père et qu'est-il devenu, hein ?
Il avait finalement laissé la curiosité prendre le dessus mais il refusait de garder tout contact avec sa mère. Il voulait juste des réponses. Juste aujourd'hui, puis, plus rien.
Ven 4 Mar - 11:23
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Guerrier
Aigle Vif
Il y avait de la colère dans le regard du matou, il semblait si froid, si détacher, il devait sans doute cacher une espèce de tornade d'émotions. Du moins elle l'espérait, car voir son petit, son si beau petit tout joyeux de la sorte, elle n'en revenait pas. Il grogna dans ce long silence qui paraissait interminable. Il se permit même de la défier avec ce regard inépuisable d'un félin en ayant combattu d'autres. Mais Aigle Vif voyait bien qu'il avait du mal à garder contenance. Le sang tambouriné de plus belle à ses oreilles. Alors qu'il se mit à lui répondre:
- Je ne sais pas qui de vous deux étaient le plus stupide. Lui d'avoir pu s'enticher d'une chatte de clan tel que toi ou toi d'avoir trahi ton clan en croyant les paroles d'un solitaire.
Il crachait les mots comme une enfant indigne cracherait sur ses parents durant l'adolescence. La prenant de haut, du moins d'aussi haut qu'il le pouvait, le pelage de la mère s'ébouriffa, grossit, ses oreilles se rabattirent sur l'arrière de son crâne. Il osait s'approcher en étant menaçant avec un regard noir ? Aigle Vif sentit un pincement dans son cœur et même des fourmillements dans ses pattes, il reprit alors:
- A quoi pensais-tu quand tu t'es épris d'un solitaire, ce n'est pas les valeurs que défend ton clan. Qui était donc mon père et qu'est-il devenu, hein ?
Son regard se releva sur la lune, elle eut comme une impression de ralentit pendant un instant, la constellation argentée se trouvait au-dessus d'eux, la nuit avançait, elle aurait dû être dans son nid à cet instant... Le fourmillement s'intensifiât. [Un, deux, trois, quatre...] pensa-t-elle comme pour se calmer. Mais rien ni faisait, la force de ses mots résonnèrent une dernière fois à ses oreilles, la guerrière rabaisse son regard sur son fils. Quand soudain... Babines découvertes, griffes sorties elle le plaque au sol. Elle le maintenait de toutes ses forces au sol lui feulant au museau.
C'était une technique que lui avait apprise Inferno à l'époque où ils étaient de jeune amant, peut-être voulait-il simplement qu'elle rejoigne ses rangs à l'époque. Peut-être qu'il voulait s'en servir comme arme pour faire grandir son armée... Mais tout s'était passé autrement, elle fit claquer ses mâchoires proches de la nuque de son fils. C'était son fils, elle lui avait donné la vie, certes, mais elle pouvait la lui reprendre. Elle était rentrée dans une colère noire, de sa blessure dégouliné le liquide de vie jusqu'au museau de son fils, elle s'exprima avec rage:
-Ton père ma séduite alors que je n'étais même pas en âge d'avoir des petits. J'avais à peine quinze lunes quand je t'ai eu. Mais à mon avis tu dois bien le connaitre ton père avec ses idées de dominer les clans. Au vu de comment tu parles il a du bien te le mettre au fond du crâne, comme il a fait avec moi au début.
Elle appuyait à nouveau sur ses pattes, plus fort encore pour le maintenir au mieux, elle était en colère, cela aurait été un autre chat que son fils elle se serait clairement permis de lui entailler la joue si ce n'est plus, mais là les sentiments maternels étaient plus fort que le reste. Elle feulait, crachait de rage, tant et si bien que même le hululement de la chouette avait cessé, curieuse de ce qu'il se passait en contrebas parmi les quadrupèdes. Le nom du père la dégoutée tellement désormais, qu'elle avait du mal à le cracher.
-Je l'ai rencontré bien plus tard I...In...Inferno ! Et il m'a bien fait comprendre que jamais je ne te reverrais, à l'époque il prétendait encore te cherchait, qu'il ne savait pas où tu étais... Mais je le voyais son sourire mesquin, le même qu'il a quand il ment !
Alors que la rage la prenait, elle s'appuya d'un coup sec sur lui avant de se reculer le relâchant de son emprise la queue fouettant l'air avec une rage incomparable. Jamais au grand jamais elle n'aurait voulu retomber dans cet état, qu'elle avait déjà subit des lunes plus tôt, durant ce moment ou Inferno et elle s'était battue, ne le croyant clairement pas sur la disparition de leurs fils. Elle le fixa avec ces mêmes en deux fentes cerné d'ambre, ce regard d'une mère dans la colère la plus sombre qu'elle pouvait avoir.
Ven 4 Mar - 13:38
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Solitaire
Foudre
Un mélange de rage et d'amertume semblait avoir envahi la femelle. Foudre n'avait pas maché ses mots tant sa haine était grandissante. Il avait une furieuse envie de lui arracher la langue, qu'elle se taise à jamais. C'était un véritable cauchemars, le ciel venait de s'effondrer sur sa tête. Ses griffes étaient sorties, plantées dans le sol pour se contenir. "Maître Inferno, je n'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais donnez moi la force suffisamment pour affronter la nouvelle."
C'est alors, quand un éclair, le regard de la femelle changea. Plus menaçante. Il la regarda, gueule-bé, incapable de faire le moindre mouvement, ne s'attendant pas à ça. Il se jeta littéralement sur lui. Elle le plaqua au sol, d'une manière que seul un seul chat connaissait, d'ordinaire. Un seul... sans le compter lui. "c'est absolument impossible." Le matou aurait pu se dégager car, cette même personne, lui avait appris à contrer un tel coup... mais il en était tellement choqué qu'il ne bougea pas. Pas une griffe.
-Ton père ma séduite alors que je n'étais même pas en âge d'avoir des petits. J'avais à peine quinze lunes quand je t'ai eu. Mais à mon avis tu dois bien le connaitre ton père avec ses idées de dominer les clans. Au vu de comment tu parles il a du bien te le mettre au fond du crâne, comme il a fait avec moi au début.
"tais toi. Ferme la." Plus elle parlait, plus un félin se dessinait sous ses yeux. "c'est absolument impossible." Cet élan de ressemblance qui, pourtant, ne l'avait jamais frappé plus que cela. Qu'il avait toujours pris comme le simple fait qu'il avait toujours voulu ressemblé à ce chat. Ce solitaire qu'il avait admiré toute sa vie. Qui était le centre de son destin, qui lui avait donné un sens à son existence. Pour qui il aurait donné sa vie sans hésité. Pourtant, cela n'avait rien d'une quelconque affection en eux. C'était radicalement différent.
-Je l'ai rencontré bien plus tard I...In...Inferno ! Et il m'a bien fait comprendre que jamais je ne te reverrais, à l'époque il prétendait encore te cherchait, qu'il ne savait pas où tu étais... Mais je le voyais son sourire mesquin, le même qu'il a quand il ment !
Elle appuya d'avantage, très en colère. Nul douleur ne transperça celle du matou... sauf quelque chose de plus... lancinant ? A l'intérieur de lui. Il ne broncha toujours pas, alors qu'il aurait pu. Mais rien n'y fit. Elle feulait, crachait de rage, alors que Foudre commençait à avoir un grondement sourd au fond de sa gorge. Si elle continuait, il allait lui aussi s'emporter. Et mieux valait t-il que ce ne soit pas le cas... si elle ne voulait pas finir comme Accalmie des Esprits.
Finalement, elle le relâcha, comme si elle avait cracher toute sa colère, non pas à son égard mais... Inferno. Ses mots raisonnèrent en lui, encore et encore. Pire que la nouvelle précédente. Inferno. Le félin qui lui avait absolument tout enseigné. A qui il serait fidèle jusqu'à son dernier souffle. comment pouvait-il être son père. Comment avait-il pu engendrer une descendance avec cette chatte de clan stupide...!
- M...Maître Inferno..! C'est impossible... il ne peut pas...
Complètement ahuri, il digéra une fois de plus, cette nouvelle encore plus choquante que la précédente. Il voyait toute la haine que celle-ci pouvait éprouver à l'égard du terrifiant solitaire. En colère pour la première fois de sa vie contre son Maître... uniquement sur le fait qu'il ne lui ai rien dit. Mais comment lui en vouloir de le sortir du clan. Sa vie valait bien mieux que cela. Une vie à ne dépendre de personne... et à protéger ses congéraires solitaires de la menace clanique.
- Je t'interdis de mal parler de MON Maître, tu m'entends ? C'est lui qui m'a élevé, grâce à lui, je suis devenu un bien plus féroce guerrier que tu ne le seras jamais. Et je ferai couler autant de sang que nécessaire pour accomplir ma vengeance... la vengeance d'Inferno.
Il avait craché ses mots d'un air menaçant. Il ne se ferait pas avoir deux fois par la technique fourbe de la femelle. Il avait été simplement perturbé qu'elle puisse utiliser la même qu'Inferno. Elle souillait son nom ainsi. Il la toisa avec dédain. Si elle avait des souvenirs de lui chaton, elle pouvait refaire son deuil. Petite Foudre n'était plus depuis longtemps. Qu'elle se fasse au fait qu'il soit mort et enterré à jamais.
- Ta plus grosse erreur n'est pas de m'avoir laissé sans surveillance et ainsi m'avoir perdu. Non. Ta plus grosse erreur est de ne pas l'avoir rejoint. Ton destin aurait été bien plus grandiose, ta vie aurait enfin eu un sens. Mais tu as préféré ton clan et tu m'as perdu. Voilà la vérité.
Ven 4 Mar - 14:29
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Guerrier
Aigle Vif
Aigle Vif n'en pouvait plus, comme si son cœur allait explosé avec toute cette rage inhabituelle en elle. Une profonde inspiration, un moment à se concentrer sur elle-même, un instant qui s'écoule. Son pelage, son pauvre pelage souillé de sang et par la haine. Elle fit un brin de toilette à son poitrail avec colère, mais elle ne dit rien. La chouette en haut de son arbre avait finalement regagné son antre désintéressé par le spectacle, ou bien apeuré. Un corbeau passe dans la nuit, croissant dans le silence. Un bruit funeste dans un spectacle l'étant tout autant. Son fils la fusilla du regard démarrant un monologue menaçant et dénoué de toute compassion.
- M...Maître Inferno..! C'est impossible... il ne peut pas... Je t'interdis de mal parler de MON Maître, tu m'entends ? C'est lui qui m'a élevé, grâce à lui, je suis devenu un bien plus féroce guerrier que tu ne le seras jamais. Et je ferai couler autant de sang que nécessaire pour accomplir ma vengeance... la vengeance d'Inferno. Ta plus grosse erreur n'est pas de m'avoir laissé sans surveillance et ainsi m'avoir perdu. Non. Ta plus grosse erreur est de ne pas l'avoir rejoint. Ton destin aurait été bien plus grandiose, ta vie aurait enfin eu un sens. Mais tu as préféré ton clan et tu m'as perdu. Voilà la vérité.
Alors c'était ainsi, son museau passa d'un regard colérique à un regard compréhensif et tolérant, avec une immense tristesse mêlée à du désespoir. Elle allait devoir faire à nouveau le deuil de son fils, encore, sa queue retomba sur le sol, elle la laissa traîné, avant de tourner les talons et de s'éclipser dans la clairière enneigée des bois gelés. Par réflexe ses pattes l'amenèrent sur le chemin qui remontait jusqu'à son camp, dans son esprit milles et une pensée se chevauchaient. S'il avait voulu l'attaquer, elle ne l'entendrait surement pas parmi ce brouhaha incessant. [Le deuil hein... Quel Deuil ? Il est bien réel, bien en vie. Et regarde le, Aigle, voilà un vaillant et grand félin. Tu ne pourrais réveillé plus digne fils. Tu devrais être heureuse de le voir en vie !] pense-t-elle avec toute la difficulté du monde.
Ses pattes la guidaient, faisant crisser le pelage blanc de la forêt, des brindilles se coincèrent entre ses coussinets, la faisant grommeler mollement, elle rentrait au camp, le cœur blessée, le corps aussi. Mais surtout une fine flamme au fond de son cœur continuait de l'inciter à croire, qu'elle pourrait un jour passer du temps à ses côtés. Aigle Vif se permit même un regard en arrière, voulant se consoler, espérant de ce plus infime espoir qu'il l'aurait suivi, qu'il l'aurait appelé, qu'il lui aurait même couru après pour la frapper si tel était son souhait.
Mais elle ne le vit pas, ou alors elle était aveugle, une cécité formée par des pensées obscurs. Un souvenir lui revient alors, lointain, glaçant. Elle revit ses soirs d'amourette avec Inferno, la naissance de Petite Foudre, ses premiers pas avec ses petites pattes adorables. Elle le revoyait avec ses grands yeux scintillant lui poser tout un tas de questions. Lui qui lui disait qu'il serait le plus grand de tous les guerriers et des chefs à venir. Sur celle-ci se superposa son image actuelle. Celle d'un félin adulte, en bonne santé, vif et agile...Silencieux et dur. Un chat qui en avait vu d'autre et quand en verrait encore...Loin des espoirs d'antan qu'il émettait à sa mère dans la pouponnière.
Alors, la guerrière détourna le regard avec une douleur immense, un mélange entre celle de sa blessure à la joue et celle de son coeur, remontant la piste jusqu'au camp du clan des nuages. Était-elle seulement encore digne d'y retourner ? Elle se le demandait réellement pourtant elle continua sa route, rentrant chez elle si rien ne la retenait plus longtemps.
Ven 4 Mar - 17:49
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Solitaire
Foudre
Les paroles du matou était dur, pas l'ombre d'un doute n'était possible. Il ne POUVAIT pas accepter ses révélations. Sinon, qu'adviendrait-il de lui ? Il avait bien trop gouter au sang à présent. Il y avait pris beaucoup trop gout. Il avait vécu avec son Maître. Avec le groupe... participant à leur propre croyance et leur désir de haine. Il n'avait jamais été un clanique. Il n'en deviendrait jamais un. Il avait hérité de la malveillance de son père et c'est tout ce qui comptait. "Mon père... hein..." Il ne voulait rien partager avec cette clanique. Jamais.
Vaincue moralement, la femelle dû largement comprendre qu'elle ne pouvait plus rien y faire. Tant de lunes s'étaient passées. Il n'avait aucune affection pour elle... il ne la connaissait pas. Ne lui devait rien. Et surtout... surtout, si elle avait tenu à lui, elle aurait eu l'intelligence de rejoindre le groupe d'Inferno. Et laisser ces stupides chats de clans.
Après avoir soutenu un long moment son regard, l'air plus menaçant que jamais, il détourna ses yeux d'or. Il n'avait plus rien à lui dire. Il ne voulait plus se confronter à elle. Et surtout, surtout, ne plus faire face à son passé. Il l'enterrait à jamais. Il ne pouvait en aucun cas perdre de vue son si cher objectif. Qu'il devait accomplir à n'importe quel prix. Pour Maître Inferno.
La femelle ne dit rien. Elle sentait surement qu'il serait inutile de discuter. De protester. Son fils n'était plus. Elle gardait surement en elle, la petite boule de poil qu'elle n'avait connu que quelque lune et qui, pourtant, lui était si chère. Mais le solitaire n'en avait que faire... s'il la recroisait, il lui arracherait la truffe!
Mais c'était tellement étrange, tout de même... il venait de rencontrer sa mère biologique... jamais il n'y avait songé. Jamais il ne s'était dit que sa mère pouvait être une guerrière des clans. Il se sentait un peu perdu, quand même... Le matou noir de jais ne pouvait pas le montrer d'avantage.
La guerrière s'était tournée, battant en retraite, surement le cœur en miette. Il ne connaitrait jamais ce sentiment. Pas même pour sa fille, une corvée sous les pattes mais au moins, une futur féroce combattante. Il ne bougea pas... toujours ahuri de cette rencontre... mais elle ne représentait rien pour lui, RIEN DU TOUT. Alors c'était quoi ce léger pincement au coeur ? Il avait simplement dû se faire mal, quand elle l'avait plaqué furieusement au sol. Jamais il n'avait perçu autant de détresse dans le regard. Pas même face à l'une de ses victimes au seuil de la mort.
Foudre la regarda longuement, disparaitre entre les arbres, meurtrie, encore tremblant sous le choc. Quand il ne la vit plus, il se tourna lentement... tout désir de carnage avait été dissipé, ce soir. Aucune excitation, aucune envie... le solitaire voulait juste rentrer, oublier... puis recommencer. Il parti à pas lent, laissant derrière lui Petite Foudre, le chaton innocent, ambitieux, pleins de rêve d'aventure et qui se posait pleins de question. Ce chaton là disparaissait pour lui, mais surement pas dans le cœur de sa mère. Maintenant il était Foudre, et il comptait continuer son massacre vindicatif.
"Adieu... mère ?"
Oui, c'est ça, dis le juste une fois. Pour voir, une seule, elle ne l'entendra pas, elle est surement presque arrivé à son camp, maintenant.
- Adieu, mère. Souffla t-il, alors que seul une chouette semblait l'avoir entendu. Maintenant, il enfouirait ce passé qu'il n'aurait jamais dû connaitre... et continuer à être fidèle à Infero, peu importe où il se trouvait en ce moment.