"Depuis toute petite tu côtoyais la mort, lui faisais sans cesse des signe d'au revoir. Depuis toute petite tu avais appris à la contrer, l'éviter, l'éloigner. Un beau jour, elle avait fixé ses yeux sur ta petite personne et depuis, tu ne t'étais plus jamais soumise à elle, comme si tu avais créé un bouclier défenseur. Tous les jours tu la voyais dans le corps des autres chats, tu la voyais les regarder d’un air fière. Fière de sa nouvelle proie. Mais, pratiquement à chaque fois, elle repartait déçue et coléreuse. Pourtant, tu ne te ventais jamais, ne criant jamais tes qualités de guérisseuse. Mais, bien entendue, quelques fois, cette mort s’en allait en emportant avec elle un esprit, un corps, une âme.

Un beau jour, alors que tu n’étais qu’une nouvelle guérisseuse en quête de travail et de patient, elle était repartie victorieuse. A chaque fois que tu perdais un être de ton clan, tu étais extrêmement peiné, ne pensant plus qu’à cela, mais là, rien n’était pareil. La personne partie était celle qui comptait le plus à tes yeux, un certain Arbre Mortel.

C’était un beau jour de printemps, le soleil éclairait de ses doux rayons le clan de la pluie. Assise au beau milieu de ton antre, tu regardais tes herbes, attendant avec impatience la venue d’Arbre Mortel, la personne que tu aimais le plus dans cette assemblé. Il arriva malheureusement trop tard,, trop mal en point. Tombé sur un rocher pointu, il ne put s’en sortir malgré toutes tes tentatives. Alors, quand tu l’avais vue partir, la mort t’avais souris et t’avais rit au nez, ne faisant qu’augmenter ta peine.

On t’avais enlever la seule personne que tu aimais, la seule personne pour qui tu vivais. Elle était partie sans te prononcer un minuscule au revoir et toi… Et toi tu n’avais jamais eu le courage de lui prononcer un simple « je t’aime ». Tous les jours tu te réveillais en ne pensant qu’à lui, qu’au moment que vous passerez ensemble, tous les jours tu te réveillant en te disant que tu allais le voir, et ça te faisais sourire, tous les jours tu pensais à lui. Et… Et il était partie, tu ne le reverrais plus.  La vie te parut soudain si triste, si monotone, si… Si,.. Si  inintéressante…  Ce chat occupait tes journées, tes pensées, il occupait ta vie.  Cette vie qui allait maintenant te paraitre tellement vide !

Mais, malgré cela, tu avais encore de la joie dans ton esprit, une envie de vivre, de rester. Tu n’avais jamais voulue le venger, car, tu savais bien que cela t’aurais fait plus de mal….


                                                     « Lorsque d’un  évènement malheureux survient, nous avons trois chois : le laisser définir notre vie, le laisser nous détruire ou s’en servir plus fort ! »